Près de 63% des femmes et 66% des hommes considèrent que les films à caractères pornographiques n’offrent pas une vision réelle du sexe. On se dit tant mieux, deux tiers de la population fait le distinguo entre réalité et fiction. Mais reste quand même qu’un tiers d’entre nous peut envisager qu’un gang bang dans les vestiaires après le cours de pilâtes, avec multipénétrations et éjac faciale en guise de douche, est une pratique “normale”.
Lire l’étude de Bijoux indiscrets.
Parmi les autres chiffres de l’étude réalisée par le fabriquant d’objets érotiques Bijoux indiscrets, sur un panel de 1500 personnes, 45% des femmes et 38% des hommes “préféreraient que le sexe qu’ils pratiquent ressemble plus à un film romantique” – Cela signifie-t-il qu’ils s’ennuient ferme au lit? Qu’ils ne se font pas assez de bisous? Que le sexe est meilleur quand on a passé une bonne soirée ensemble avant?
Quant aux femmes, qui ne sont que 5% à regarder du porn au moins une fois par semaine, elles tissent le paradoxe en souhaitant, à 22%, que le sexe qu’elles pratiquent ressemble plus à un de ces films…
Illustration de une: Jean Dulac en 1947 pour Les Bijoux indiscrets, roman “philosophique libertin” de Denis Diderot (1748).